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Depuis 2009, le multi instrumentiste originaire de Metz dévoile un univers fort et captivant, avec des compositions douces où les instruments se mélangent à des programmations électroniques. A une autre époque, on aurait dit tout simplement « electronica », pour qualifier cette rencontre de phrasés organiques et de rythmiques synthétiques, cette superposition d’atmosphères et de sentiments.
En presque dix ans, Chapelier Fou a imposé une signature singulière au fil de maxis et d’albums qui ont trouvé un bel écho auprès des médias comme du public : 613 (2010), Invisible (2012), Deltas (2014), Kalia (2016), ! (2017).
Pour accompagner toutes ces productions, Chapelier Fou a fait plusieurs tournées dans le monde entier (Europe, Russie, Chine, Amérique du Nord).
De plus, la musique de Chapelier Fou a rencontré d’autres univers artistiques : l’audiovisuel, lors de la participation du musicien à la série Les Contes du Paris Perché ; l’art numérique, avec le projet interactif Les Métamorphoses de Mr. Kalia imaginé avec le collectif d’artistes Lab212 et présenté au Barbican Centre à Londres ; ou encore l’art contemporain avec une commande du Centre Pompidou Metz pour illustrer l’exposition Musicircus à travers six temps forts, installations, performances et lives. L’artiste bricoleur est également souvent amené à pratiquer des actions pédagogiques et culturelles. Comme le projet d’expérimentations et d’apprentissage Le Végétaphone, créé dans le cadre d’une résidence scolaire avec la salle de musiques actuelles L’Antipode à Rennes.
Depuis ses débuts avec le titre «Darling Darling Darling»,immédiatement repéré par les médias comme par lesamoureux de musiques électroniques, Louis Warynski n’acessé en une dizaine d’années et huit albums de faire évoluer un monde qui n’appartient qu’à lui.
À l’instar de l’univers de Lewis Caroll, la musique de Chapelier Fou est multiple, simple et complexe, grave et légère, classique et moderne. L’œuvre de Louis Warynski est tissée sur des bases classiques certes, mais elle est sans cesse déboussolée par de subtiles arrangements et rythmiques électroniques, entraînant ainsi les titres en dehors de toute convention.
On retrouve chez Chapelier Fou cette facétie propre aux compositeurs français comme Erik Satie, François de Roubaix ou Robert Cohen Solal, n’hésitant pas à mêler le format pop et la musique concrète, mais aussi cette formidable capacité à rendre sérieux ce qui ne l’est pas, et inversement bien entendu. Sa musique, très à l’aise à l’écran comme sur scène, a en elle tout ce qui fait le trait des compositeurs géniaux : accessible en apparence et adaptable sous toutes les formes.
C’est ainsi que Chapelier Fou s’est produit sur scène en solo, jonglant entre violon, guitare, claviers et pédales, en trio, quatuor et même en formation orchestrale avec
l’Orchestre National de Metz. Souvent qualifiée de «musique électronique de Chambre», il était donc assez attendu qu’un jour, Chapelier Fou nous offre une version de sa musique sans une seule partie électronique ni électrifiée. C’est maintenant chose faite avec cet Ensemb7e qui s’est produit sur la scène de L’Arsenal de Metz, diffusé par Arte Concert. Chapelier Fou Ensemb7e a reçu directement l’adhésion d’un large public, mais aussi des programmateurs de salles de spectacles où le septuor se produit depuis juin 2021. Ensemb7e pour un septuor principalement de bois : violon, alto, violoncelle, piano, clarinette et batterie accompagnent le compositeur multi-instrumentiste. Difficile, il faut dire, de résister à un tel enthousiasme musical ! La magie opère immédiatement car la relecture de ces petits bijoux au format pop donne une dimension à la fois touchante et épanouie de l’œuvre de Chapelier Fou : des versions encore plus rêveuses, parfois plus espiègles, mais la richesse des instruments classiques et le plaisir évident des musiciens à les interpréter donnent une vie nouvelle à tous ces titres qui nous ont tant émerveillés.
Il nous a donc paru évident à l’écoute de ses concerts de l’Ensemb7e qu’il y avait là plus qu’un concert à enregistrer, mais un véritable album à offrir. Un album studio, mais avec l’énergie et la vitalité du live, réalisé avec l’attention et la générosité de Thomas Poli (qui a collaboré avec Dominique A, Yann Tiersen et tant d’autres)
CHAPELIER FOU
Depuis 2009, le multi instrumentiste originaire de Metz dévoile un univers fort et captivant, avec des compositions douces où les instruments se mélangent à des programmations électroniques. A une autre époque, on aurait dit tout simplement « electronica », pour qualifier cette rencontre de phrasés organiques et de rythmiques synthétiques, cette superposition d’atmosphères et de sentiments.
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