Pour la pochette du maxi « Les garçons ont toujours raison », Sylvia (qui réalisait nos pochettes) a eu l’idée de nous proposer de lui envoyer des photomatons. Chacun est donc parti de son côté se mettre en scène dans les cabines, sans savoir ce à quoi les autres avaient bien pu penser. Je me souviens même être parti à la gare où se trouvait le photomaton le plus proche, en pyjama, pour prendre ma tête au réveil (c’est peut-être pas plus mal que cette photo n’ait pas été gardée)… Rétrospectivement, je trouve que cette idée de visuel correspond assez bien à notre façon d’enregistrer : davantage une juxtaposition de choses inattendues, insolites, qu’un projet toujours maîtrisé en amont. On ne répétait pas pour le premier disque et le processus d’enregistrement tenait lieu de moment de composition. Un peu comme un cadavre exquis. Faut pas s’étonner du résultat!